Ma relation avec les pucerons... oiseaux, insectes, araignées, vers de terre, chauve-souris, crapauds… et taupes de la roseraie...

 


"Etre né homme sur cette terre est une charge sacrée

Nous avons une responsabilité sacrée

du fait de ce présent exceptionnel qui nous a été fait

Bien au-dessus du beau cadeau qu’est la vie des plantes,

des poissons, des forêts, des oiseaux

et de tous les êtres qui vivent sur terre.

Nous nous devons de prendre soin d’eux"

- Audrey Shenandoah – Amérindienne Onongada –

- Gaia - [Déesse qui personnifie la Terre] -

- Copyright Silvia Duran (lien) que je remercie -


 

Ballet L' éphémère [1978] - [L' éphémère ne vit qu' un jour ou deux] - Musique Manuel Valera - Chorégraphie Norbert Schmucki -

Danseuse Claude de Vulpian - Copyright Norbert Schmucki - Manuel Valera - Claude de Vulpian - Ballet de l' Opéra National de Paris -


Dans la roseraie, je suis devenue beaucoup plus attentive aux êtres vivants . Je les observe, je les admire, et j’ ai appris à les respecter.


<> OISEAUX : (lien)

 

Je nourris les oiseaux l’ hiver, et je vois de nombreux nids dans mes rosiers pleureurs, en haut de mes rosiers grimpants, et dans ma haie de cyprès,

Les aiguillons des rosiers ne sont pas un obstacle pour les oiseaux.

Je veille à ce qu' ils aient toujours trois à quatre points d' eau fraiche à disposition.

 

Les nichoirs sont occupés : quel plaisir de voir les parents en prendre possession et y élever leurs petits !

 

Je vide et nettoie les nichoirs en octobre, chaque automne.

Les mois de juin 2017 et d' été ont été caniculaires, et j' ai hélas trouvé 2 oisillons morts de chaleur dans un nichoir à mésanges charbonnières. C' est la première fois que cela arrive. J' ai donc percé 2 trous de chaque côté des nichoirs, pour créer un peu d' "aération" en vue des étés à venir.

 

Je suis touchée de voir mes cheveux dans les nichoirs ! Quand je me peigne, je mets mes cheveux à l' extérieur, car je sais que les oiseaux apprécient les cheveux, de même que le crin de cheval, et autres éléments, pour constituer leurs nids. Je mets également les "peluches" du filtre du sèche-linge à l' extérieur.

 

La roseraie est devenue Refuge LPO (lien) [Ligue de Protection des Oiseaux] en 2012. Elle est devenue Jardin de Noé (lien) en janvier 2015.

 


<> ABEILLES ET BOURDONS : (lien)

 

J’ aime le ballet des abeilles et bourdons, le matin, quand ils butinent mes roses, et se "roulent" dans les étamines.

Les abeilles meurent à cause de l’ usage des insecticides, et celui des pesticides (contre les "mauvaises herbes"), utilisés dans nos jardins et par l’ agriculture.
Je refuse de me joindre à ce massacre.

 

Les abeilles solitaires logent dans 4 hôtels à insectes (lien) "faits maison" que j' ai construits : le premier (lien), le second (lien), le troisième (lien), le quatrième (lien) , le cinquième (lien).

Je suis ravie que chacun protège - à juste titre - les abeilles de ruche qui produisent le miel que nous consommons, mais désolée que quasiment personne ne protège la grande majorité des abeilles qui sont les abeilles sauvages, dont les abeilles solitaires.

Les abeilles solitaires pollinisent 85 % de nos fruits et légumes. Elles sont indispensables.

En mars, les jeunes abeilles sortent : les mâles en premier, puis les femelles. D' autres naissent les mois suivants.

Peu après leur naissance, elles s' accouplent et pondent dans de nouvelles tiges, ou la tige où elles sont nées, ou dans la terre des briques de l' hôtel.

Leurs œufs passeront l' été puis l' hiver à l' abri. Elles sont de tailles, de formes, de couleurs différentes : elles sont étonnantes et touchantes !

 


<> AUTRES INSECTES ET ARAIGNEES :

 

Les punaises et les perce-oreilles sont très utiles également : ils mangent les pucerons.

Les gendarmes, qui sont des petites punaises rouges et noires, sont également utiles : ils mangent les œufs d’ insectes, et les insectes morts.

Ils logent également dans mes 4 hôtels à insectes.

 

J’ admire les araignées, de toutes tailles, et leurs magnifiques toiles. Elles sont très utiles : les spécialistes disent qu’ elles peuvent détruire 400 millions d’ insectes à l’ hectare (dont les moustiques…) : elles sont donc des auxiliaires précieuses.

 

Alors, je préserve tout ce petit monde soigneusement.

 

--l> Pour connaître les insectes utiles : "insectes auxiliaires, les alliés du jardinier" (lien).

 

--l> Je recommande la lecture du livre de Vincent ALBOUY "Un jardin pour les insectes" (lien) aux Editions Delachaux et Niestlé.

Ce livre passionnant est un des prix que j’ ai reçus pour mon 8ème prix au concours "Jardiner Autrement" 2013.

 


 <> HÔTELS À INSECTES :

 

En 2012, j’ ai construit un premier hôtel à insectes (lien) pour les héberger, en particulier les abeilles solitaires.

Cet hôtel est habité : de nombreux insectes y résident. J’ y ai décrit la liste du matériel utilisé, la mise en œuvre, les difficultés.

 

En  2017, j' ai construit un second hôtel à insectes (lien), et un troisième (lien) car le premier était complet !

Ils ont eu beaucoup d' attrait pour les abeilles solitaires en 2018.

 

En 2019, je construis un quatrième hôtel (lien), centré principalement sur les abeilles solitaires. Il est immédiatement adopté par les abeilles en 2020.

 En 2024, j' aménage un 5ème hôtel (lien) pour remplacer le 4ème hôtel, construit en aggloméré marine, et complètement pourri.

Pas d' AGGLOMÉRÉ MARINE pour un hôtel à insectes !

 

Il n' y a AUCUN risque que des nids de guêpes ou de frelons s' installent dans les hôtels à insectes. Ils n' en auraient pas la place.

Je plante des vivaces devant mes hôtels à insectes, pour attirer les pollinisateurs, et faire un écran de protection pour les insectes.

 


<> AUTRES INSECTES :

 

Contre les pucerons, je ne fais rien : j’ ai utilisé un produit anti-puceron très toxique (à mon grand regret), la 1ère année, sans aucune autre efficacité que d' empoisonner la terre et les êtres vivants.

Je préserve "mes" pucerons : ils sont la nourriture indispensable aux oiseaux et nombreux insectes auxiliaires de ma roseraie, qui m' en débarrassent !

 

Je n’ utilise AUCUN TRAITEMENT.

Et, parce que je ne traite pas, j’ ai énormément d’ insectes utiles, en particulier larves de coccinelles, coccinelles, punaises, perce-oreilles, jolies chrysopes, gendarmes , syrphes, qui mangent les pucerons : tout va bien !

 

J’ ai mis une photo de larve et de nymphe de coccinelle, dans chaque page de l’ onglet "Les Roses" afin que l’ on puisse les reconnaître et les protéger.

---l> Voici une photo de larve de coccinelle sur ma main.

 

Ce qui m’ exaspère, ce sont les fourmis, car elles élèvent les colonies de pucerons. Mais le binage perturbe grandement l’ installation des colonies de fourmis au pied des rosiers.

Je ne tue pas les fourmis, car les oiseaux qui les mangent seraient empoisonnés.

 


<> VERS DE TERRE :

 

Je protège les vers de terre en n’ utilisant aucun produit de traitement, même dit naturel.

Les vers de terre sont indispensables à la vie du sol (cliquez sur ce lien vers un site du CNRS) :

Leurs galeries aèrent le sol, apportent l’oxygène, permettent aux racines de suivre ces galeries.

Quand j’ en vois un, en travaillant le sol, je le remets délicatement en place.

Un sol vivant contient de nombreux vers de terre.

La bouillie bordelaise, qui contient du cuivre et empoisonne le sol, tue les vers de terre : je n’ en utilise pas.

 


<> TAUPE :

 

A l' automne, une  ou des taupes viennent s’ installer dans la roseraie. Elles ne peuvent pas creuser dans les massifs, puisqu’ ils sont protégés par une barrière anti-rhizome enterrée.

Je tasse les galeries avec le pied, je prends la terre des taupinières et la mets dans les massifs.

 

J’ ai enfoncé un tuteur, porteur d’ une bouteille en plastique (empruntée à un voisin), dans les galeries (Photo).

Le vent fait vibrer la bouteille en plastique, et les taupes n’ aiment pas les vibrations. Ces énergiques petites bêtes n’ ont pas insisté dans ces zones-là...

Quand je reprends l’ usage de la tondeuse, les taupes désertent - en principe - la roseraie. Elles ne me dérangent pas.

 


<> CHAUVE-SOURIS :

 

Une chauve-souris (pipistrelle) logeait chaque été derrière un de mes volets. Je lui acheté un véritable gîte à chauves-souris.

Ce nichoir double à chauves-souris (deux compartiments) est installé en façade de la maison.

L' envol de "mes" chauves-souris, à la tombée de la nuit est un enchantement. Elles sont si gracieuses !

 

Deux autres abris à chauve-souris (cliquez) différents ont été installés pendant l' hiver 2017.

 

Il faut laisser brut, sans peinture, sans vernis, et non poncé, le bois de ce genre de gîte. En effet, les résidentes doivent pouvoir s' accrocher au bois avant de pénétrer dans l' abri.

L' entrée dans l' abri se fait par une fente située sous le gîte, avec une planche d' accroche.

La porte en façade peut être ouverte, une fois par an, pour le nettoyage, hors période d' hivernage des chauve-souris, bien sûr.

Les chauve-souris sont très utiles, elles mangent beaucoup d' insectes, et particulièrement des moustiques.

Elles doivent être protégées, car leur habitat se réduit.

 


<> CRAPAUDS ET BATRACIENS :

 

Un crapaud s' est installé dans une des bouches d' arrosage de la roseraie.

Pour qu' il soit bien, je lui ai installé une tuile sous la haie de cyprès, bien à l' ombre, et l' ai placé sous la tuile.

 

Les crapauds se réfugient aussi sous les 3 hôtels à insectes. Les crapauds sont des espèces protégées.

Leur peau est très douce à caresser. Vous connaissez les contes où la méchante fée transforme le Prince en crapaud ? sait-on jamais... ;o)

Il est utile d' installer plusieurs tuiles, avec brindilles et feuilles, sous les haies, autant pour les hérissons que les batraciens.

 


"Le succès, c’ est d’aller

d’ échec en échec

sans perdre son enthousiasme"

- Winston Churchill -

- Abeille -